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Crédit: Derniere photographie du couple Saint-Exupery à New-York, le 1er avril 1943. Test

Figaro : Dossier sur Antoine de Saint-Exupéry

12 mai 2021 Revue de presse
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La correspondance inédite du couple Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry

 

C’est à Buenos Aires qu’ils se sont rencontrés, à la fin de l’été 1930. Saint-Exupéry, alors responsable de l’Aeroposta Argentina, a fait ouvrir plusieurs lignes, à destination de Rio, Montevideo et Porto Alegre. Il a publié un premier roman, Courrier Sud, où l’on peut lire le prémonitoire: «Chaque femme contient un secret: un accent, un geste, un silence». D’un an sa cadette, Consuelo, née Suncin, est une veuve séduisante, native du Salvador, petit pays d’Amérique centrale célèbre pour ses volcans. Elle a vécu en Californie, au Mexique et à Paris où elle a fréquenté l’avant-garde littéraire, et est passionnée de peinture. Fin observateur, Henri Jeanson la décrira comme «un séduisant petit animal dont le ramage valait le plumage. Très amusant, très intelligent, très vif, très gazouillant».

Coup de foudre dès la première rencontre. Saint-Exupéry lui écrit d’emblée: «Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor. Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir». Une première lettre qui ouvre cette passionnante correspondance croisée, riche de quelque 160 missives, accompagnées d’illustrations inédites. Dans son livre de souvenirs, publié après sa mort, Mémoires de la rose, Consuelo notera: «Lui, le Chevalier Volant, m’offrait tout, son cœur, son nom, sa vie. Il me disait que sa vie était un vol, qu’il voulait m’emporter.» [...]

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L’aviateur et l’alpiniste, une formidable histoire d’amitié

 

Ils avaient dix-huit ans quand ils se sont croisés pour la première fois, au lycée Saint-Louis, boulevard Saint-Michel, dans le Quartier latin. Antoine de Saint-Exupéry et Henry de Ségogne. L’aviateur et l’alpiniste. L’homme à «l’accoutrement hétéroclite» et le dandy… Dans un récit à la fois sacrément bien renseigné - avec des lettres et des documents inédits - et emplie d’empathie et d’anecdotes savoureuses, Bernard Bonnelle raconte une histoire d’amitié exceptionnelle. Comme dans les meilleurs contes, tout oppose les deux protagonistes. D’ailleurs, le livre est sous-titré «l’amitié malgré tout».

C’est vrai, on se demande comment ces deux garçons ont pu se lier. Née par hasard, leur amitié avait prospéré sans raison, comme du chiendent, et leurs innombrables chamailleries au long de leurs vingt années de compagnonnage n’ont fait que la renforcer. Cette amitié n’a cessé qu’avec la mort de Saint-Ex, à l’âge de 44 ans, après une expédition en vol qui s’est soudain achevée sur les côtes marseillaises - c’était le 31 juillet 1944. Sur la fiche de mission, il était indiqué, en anglais: «Pilote n’est pas retourné. Présumé perdu. Pas d’images». [...]

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Publié le 28 avril 2021

 




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